Aux sources du réalisme : Aristocrates et bourgeois
Aux sources du réalisme : Aristocrates et bourgeois
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Résumé
Dans les années cinquante, j'avais entrepris, à partir de questions que je me posais depuis longtemps sur la manière dont nous était "enseignée " la littérature, un grand travail sur Balzac, le romantisme, la modernité. Les néces sités de la vie universitaire et de l'édition ont conduit au fractionnement de l'ensemble alors envisagé puis écrit : Balzac et le mal du siècle, 1970, Le monde de Balzac,1973, Mythes balzaciens, 1972, auraient dû, dans cet ordre, être précédés du texte ici publié, mais dont la Sor bonne ne voulut pas comme thèse complémentaire. De quoi s'agissait-il ? De problématiser l'histoire littéraire par la relecture orientée de quelques grands textes. Une étude matérialiste de l'ensemble des signes balzaciens (et, à terme, romantiques) devait s'inscrire dans cette remise en perspective de - n'ayons pas peur - Platon, Roland, Tristan, Saint Simon, Voltaire, Rousseau, Saint-Preux,
Lovelace, Werter, Hamlet, qu'il fallait arracher à l'idéalisme. Téléologie ? Le risque existe, toujours. Mais le meilleur moyen de l'éviter est-il cette déshistorisation systématique
(quand elle ne se veut pas théorique) que nous propose aujourd'hui, de partout, l'idéologie dominante ? Et qui nous conduit tout droit à cette déproblématisation qui est, de toujours, le vieux rêve de ceux qui ont peur de la pensée.
P.B.
Source : 10-18