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La division Charlemagne

La division Charlemagne

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  • Résumé

    A l'automne 1944, les Alliés sont arrivés aux frontières du Reich, dont la défaite s'avère de jour en jour plus inéluctable.
    Pourtant, au camp de Wildflecken, près de Fulda, dans la Rhôn, plus de sept mille Français endossent l'uniforme allemand et prêtent serment à Adolf Hitler, d'être « fidèles et braves jusqu'à la mort ». Venus de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, de la Brigade d'assaut SS n° 7 « Frankreich », ils sont, sur l'ordre personnel de Heinrich Himmler, regroupés dans une seule unité française, la 33 Waffen-Grenadier? Division der SS « Charlemagne ».
    En trois mois, ces hommes aux origines, aux mobiles et aux caractères les plus divers, sont entraînés au combat selon les méthodes irnpitoyables de la SS. A la mi-février 1945, ils sont lancés sur le front de Poméranie, que les Russes viennent de crever dans une ruée irrésistible, de la Vistule à l'Oder. La division « Charlemagne » sera engagée au point le plus exposé, sans appui, sans équipement, sans matériel, sans réserves. Le premier combat se soldera par cinq cents morts et mille disparus en un seul engagement.
    Reformés à Neustettin et dirigés sur Belgard, les SS français participeront aux combats désespérés pour Kôrlin et pour Kolberg. La division « Charlemagne », ayant à sa tête le général Puaud, sera presque entièrement anéantie le 5 mars 1945 dans la plaine de Belgard. Seul, un bataillon de marche réussira à franchir les lignes russes et à rejoindre Swinemünde sur la mer Baltique.
    Des sept mille hommes de la division « Charlemagne », il ne reste, au 21 mars 1945, que sept cents combattants. Neuf sur dix des hommes qui avaient rejoint ses rangs à Wildflecken sont morts, blessés ou prisonniers. Les survivants mourront à Berlin, dans la dernière semaine de la bataille pour la capitale.

    Source : Le Livre de Poche, LGF
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