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Lélia ou la vie de George Sand

Lélia ou la vie de George Sand

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  • Résumé

    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand (1804-1876), la réédition de la biographie que lui a consacré André Maurois s'imposait, car l'ouvrage n'a pas été véritablement remplacé. Cette Lélia est avec ses vies de Victor Hugo (Olympio) et de Balzac (Prométhée), l'un des modèles souvent cités du genre biographique. André Maurois a découvert très jeune l'oeuvre de George Sand, par Proust qui admirait la prose fluide et lisse de François le Champi ou de La Petite Fadette et par Alain qui s'inclinait devant l'élévation morale d'une « grande femme » qui épousa les grandes causes du siècle.
    Au demeurant la vie de George Sand est un sujet éminemment romanesque. Arrière
    petite fille du Maréchal de Saxe (le vainqueur de Fontenoy), elle compte quelques
    têtes couronnées dans sa lignée paternelle, tandis que sa mère, une grisette parisien
    ne à la vie amoureuse bien remplie, semble sortir d'un roman de l'abbé Prévost. Formée à la lecture de Rousseau, mais aussi de Chateaubriand et de Bernardin de SaintPierre, elle quitte son Berry familial pour aller en vraie lionne romantique chercher la gloire et l'amour à Paris. Passions et passades (Balzac, Béranger, Chopin, Lamennais, Liszt, Musset... ) donnent du lustre à sa carrière. Elle emprunte d'ailleurs son nom de plume à l'un de ses premiers amants (Jules Sandeau). Le féminisme romantique, la dénonciation - en noir et blanc - des injustices sociales, inspirent son oeuvre jusqu'à la Révolution de 1848 dont les excès doucheront son enthousiasme. Ses grands romans paysans, ceux que l'on lit encore aujourd'hui, paraissent à partir de 1846. Après un premier « bilan d'étape », Histoire de ma vie (1854-1856), elle abandonne le roman à thèse, se réconcilie avec l'ordre établi sans renier ses amis dont elle demande la grâce à l'Empereur et tout en restant fidèle à l'anti-catholicisme rousseauiste de sa jeunesse. La biographie d'André Maurois fait admirablement comprendre l'unité de sa personnalité. Elle fait également partager l'admiration de ses contemporains et montre bien son influence sur le roman européen de George Eliot à Dostoïevski.

    Source : Le Livre de Poche
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