Votre fille Iris

- Tu as honte de moi, dis-je... Parce que je ne parle pas avec le drôle d'accent des gens d'ici. Parce que je ne peux pas citer tout Dickens par coeur. Parce que je ne distingue
pas une théière d'un autre récipient.
- Ne sois pas idiote, dit-il. Tout ce que je te demande, c'est de cesser de te conduire comme
une sacrée Yank...
C'est ainsi qu'Iris, jeune Américaine débarquant en Angleterre avec le grand chirurgien qui est son mari, raconte dans une lettre à sa mère, ses premiers déboires.
De même qu'il est impossible de résumer « Les Carnets du Major Thompson », on ne peut raconter « Votre Fille Iris dire toute la finesse, l'esprit, la psychologie pénétrante et moqueuse, qui en font un petit chef-d'oeuvre. Car Jerome Weidman a trouvé une telle justesse de ton que dès la première page mi oublie l'auteur et le roman, pour ne plus suivre qu'Iris, la narratrice et l'héroïne de cette aventure douce-amère.

Source : Marabout