Les matriochkas

Venu à Paris pour y poursuivre ses études, Werner, un jeune étudiant allemand, prend pension chez une vieille dame juive, Hannah, qui vit avec sa petite-fille, Salomé. Dès le premier jour, il leur confie, d'un ton neutre, que son père fut un officier nazi.
Dans les combles où il est logé, Werner découvre, enfoui dans des coffres, le puzzle disparate et incomplet du passé inexploré de ses hôtes. Intrigué, bientôt passionné, le jeune homme tente de reconstituer une histoire familiale semée de drames et de surprises. D'abord par jeu, puis par amour, Salomé l'accompagne dans ses recherches. Peu à peu, elle le laisse s'approprier sa vie tout entière. Comment n'en voit-elle pas le danger ?

Source : Pocket
__________________
Que vient chercher Werner, l’étudiant allemand, dans la mansarde que lui louent la vieille Hannah et Salomé, sa petite-fille ? Pourquoi cette dernière, lorsque Werner entreprend de fouiller le grenier, exhumant lettres et souvenirs, semble-t-elle approuver cette mystérieuse enquête ? Serait-ce à lui de les libérer d’un passé qu’elles n’ont pas le courage d’affronter ?
Avec lui, nous allons remonter le temps jusqu’à l’année 1942 et à cette pension catholique où Myriam, la tante de Salomé, vit cachée sous le nom de Marie Roche. Puis nous retrouverons Hannah, seule à Paris, cherchant désespérément à retrouver son mari, arrêté, et sa fille, disparue. De révélation en révélation, c’est le destin de ces femmes, marqué de douleurs secrètes et de drames, qui va venir à la lumière, recomposé par la romancière de Non, ma mère n’est pas un problème avec autant de respect humain que de vérité psychologique.

Source : Le Livre de Poche