Les funérailles de la sardine

Qu'y a-t-il de commun entre le crime perpétré à Florence la nuit de l'Epiphanie de 1537, le bon maître Niccolo Machiavel, expert en l'art de tromper, un empereur romain de la décadence qui n'ose pas dire son nom et le très élégant préfet de police, membre de l'Opus Dei, aux prises avec le terrorisme pendant le conclave qui portera sur le trône Sa Sainteté Jean-Paul Il ? D'abord trois villes, Venise, Florence et Rome, et un pays, l'Italie, revisité dans une chatoyante effervescence, à travers une intrigue policière qui serait peut-être la révolte éternelle de l'homme contre son destin. Du Bas-Empire à la Renaissance, et jusqu'aux Brigades Rouges d'aujourd'hui, une étourdissante promenade en compagnie d'un travesti romain, d'un tueur à gages florentin, d'un eunuque africain, du bourreau des Borgia, d'une impératrice tenancière de maison close, d'un cardinal mafioso, d'un chef des services secrets élevé par les jésuites et d'un bataillon de mauvais garçons, petits tapins, grosses mammas, donneurs de la Mondaine, ratichons du Vatican, footballeurs prêts à tous les transferts et proxénètes de tout poil. Et si le narrateur qui tire les fils empourprés de cette histoire gigogne n'était que l'oeil baroque de Dieu ?

Source : Le Livre de Poche, LGF