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Les amandiers sont morts de leurs blessures

Les amandiers sont morts de leurs blessures

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  • Résumé

    Tahar Ben Jelloun est, sans doute, un des écrivains du Maghreb les plus familiers de la culture occidentale. Il fréquente le philosophe E.-M. Cioran, Jean Genet. Mais sa « culture », son ancrage à Paris n'ont pas eu raison des racines. Nous avons affaire ici à un autre temps, à un autre espace mental. Le temps « arabe » n'est pas le temps cartésien. Ben Jelloun « occupe » une langue « autre » — la langue française — qui, à la fois, accroît son exil et, en même temps, par un étrange renversement des situations, le réincruste au plus vif, au plus solaire du sol natal. C'est un poète, d'abord et avant tout. Il sait que la mémoire est patrimoine du futur. C'est aussi un poète de l'heure matinale, et non de la furia pourpre de midi. Sa voix libère un chant pudique, seigneurial, lavé de toutes scories. Figuiers, oueds, palmeraies, souks, fontaines, patios : le verbe tisse les fils du pays, la tapisserie amoureuse d'un Ulysse rêveur et mélancolique, et le pays se fait verbe, comme par enchantement.
    André Laude, Les Nouvelles littéraires.

    Source : Points, Seuil
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