Portrait dans un miroir
Portrait dans un miroir
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Résumé
Le peintre Henry Fullaton proclame que le jeune Nigel Frew sera un grand artiste. Cela suffit pour que les invités réunis au manoir de Lisson témoignent à leur cadet un intérêt flatteur et que Claire Sibright, fiancée au fils de Fullaton, lui demande de faire son portrait.
Pour Nigel, un portrait est « l'image d'une âme reflétée dans le miroir d'une autre âme ». Trop d'impressions fugi-tives et changeantes l'assaillent : la toile restera inachevée. De ce désarroi visible qu'ils attribuent à ses sentiments pour Claire, ses parents tentent de le guérir par le remède classique, un travail assidu - il préparera l'examen d'entrée à Oxford. En fait, Claire préoccupe moins Nigel que la peinture. Va-t-il suivre la voie imposée ou celle où l'engage sa vocation ? Le sort qui lui épargne une révolte ouverte le remet en présence de Claire. Epreuve nouvelle et décisive pour une carrière d'artiste dont les débuts, autant que les premiers élans de la jeunesse - dans le cadre de la bourgeoisie anglaise des années 1875 - forment le thème de ce roman d'analyse qui est une des oeuvres marquantes de Charles Morgan.
Source : Le Livre de Poche, LGF
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Un jeune peintre à l'avenir prometteur, Nigel Frew, est convié à faire le portrait de la jeune femme qu'il aime en secret - Claire - et qui .est promise à un autre. Il apprendra, en travaillant à cette oeuvre de commande, que l'art est un miroir à plusieurs faces, qui capte à la fois l'âme du modèle, celle de l'artiste qui peint - et, peut-être aussi, cette présence mal saisissable qui habite mystérieusement les objets et les êtres et qui serait l'âme du monde.
Paralysé par la passion, il n'achèvera jamais le tableau, vouera le reste de son existence à l'Art majuscule... non sans l'obscur sentiment de fuir devant la vie.
Plus qu'à l'oeuvre de Thomas Hardy, c'est à celle de Henry James que renvoie Portrait dans un miroir, aimanté de bout en bout par cette idée, profondément « jamesienne », que nos ratages sont à la fois la part la plus intime et la plus grande de ce que nous sommes, puisque c'est par eux que notre vie se mesure à la Mort - et trouve, par là, son sens.
Preuve en tout cas est ici donnée que la mélancolie peut être aussi une jouissance -la seule, sans doute, qui ne se fonde pas sur l'illusion.
Source : Libretto, Phébus-
Caractéristiques
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Genre
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Auteur
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Éditeur
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Date de sortie1953
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Nb. de pages190
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Edité parFayard
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