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La machination

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  • Résumé

    On a beaucoup écrit sur la fuite du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, et leur arrestation à Varennes. Mais si l'on avait omis - ou caché - l'essentiel ? Passons sur l'hésitation du Roi à quitter Versailles, longtemps persuadé qu'il était que "tout allait rentrer dans l'ordre". Passons également sur les maladresses dans la préparation du voyage - la commande d'une berline beaucoup trop belle et lourde par Fersen, le recrutement hasardeux de gardes du corps. Venons-en à la suite d'événements curieux qui allaient immanquablement transformer l'équipée en échec. L'attitude de La Fayette, d'abord. En charge de l'ordre et de la sécurité des souverains et de la capitale, il laisse la foule envahir Versailles et ne donne aucune instruction pour arrêter de sanglants désordres. Un cartographe renommé est chargé d'établir l'itinéraire de fuite. Et il ne prend pas garde qu'à Varennes la route passe sous l'église, pour déboucher à l'air libre dans un étroit goulet que peuvent barrer deux charrettes renversées et une poignée d'hommes. La Reine elle-même commet une faute en désignant comme envoyé spécial son perruquier, le pittoresque Léonard. Pouvait-elle prévoir que celui-ci, gonflé d'une importance politique qu'il n'avait jamais connue, allait se transformer en ludion, brouillant le peu de cartes qui auraient encore permis de gagner la partie ? L'attitude étrange du marquis de Bouillé, commandant les troupes des Trois Evêchés et celle du jeune Choiseul. Au moment où la berline des souverains revient vers Paris, entourée par les "patriotes", deux régiments de cavalerie au complet, près de 3000 hommes, chargés initialement de protéger la fuite du couple royal, se regroupent de l'autre côté de la rivière l'Aire et voient distinctement la voiture. Il suffirait de franchir le cours d'eau pour infléchir le cours du destin. Mais... on ne trouve pas le gué - alors que deux officiers ont franchi la rivière le matin même ! Plusieurs escadrons resteront donc pied à terre, sans rien tenter. Un seul mot vient à la bouche : la trahison. Jean-Pierre Perrin désigne les coupables.

    Source : Jacques Grancher Editeur
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