La princesse et le viking

Le père de Jason est gardien à l’Institution des Roches, une école très protégée qui accueille des enfants de PDG, de ministres ou de chefs d’État étrangers. Jason, lui, vient de rentrer péniblement en quatrième au collège Marceau Pivert de Dieppe, et a interdiction formelle de se lier avec les pensionnaires des Roches. Il est devant le perron du château, pourtant, le jour où trois gros Nissan Patrol viennent s’y garer, d’où sortent Fadila, une jeune princesse arabe, et ses gardes du corps surarmés. Et c’est à lui que la jeune fille sourit.

L’amitié amoureuse qui se noue entre les deux jeunes gens prend l’allure d’un conte de fées moderne, assombri - et, d’une certaine façon, exalté - par la menace incessante qui pèse sur Fadila : on découvre au long du roman que l’adolescente est originaire d’un pays du Moyen-Orient et que son père, qui lutte contre la menace du fondamentalisme islamique, a préféré l’exiler en Europe, craignant pour sa vie. La tension va croissant jusqu’à la scène finale de l’enlèvement, qui donnera à Jason l’occasion d’acquérir aux yeux de tous la crédibilité qui lui manquait.

Source : Syros