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L'atlantique à bout de bras

L'atlantique à bout de bras

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  • Description

    La foule applaudit à tout rompre ce matin de septembre, lors-que le petit bateau jaune et bleu entre dans le bassin n° 3 du port de Brest. Pourtant, trois mois plus tôt, les portes étaient dures à entrouvrir pour trouver un peu de matériel, l'intérêt d'un journal ou d'une chaîne de télévision. On avait du mal à y croire.
    Il faut dire que l'entreprise est énorme, impossible mais en quit-tant les Etats-Unis pour rejoindre seul, à l'aviron, l'Europe, d'Aboville a déjà gagné la moitié de son pari; son entreprise est une merveille de préparation. Pourtant un danger subsiste et grandit en même temps que le retard pris : les conditions météo de l'été mûrissant sur l'Atlantique Nord. Raisonnablement il ne faut plus être en mer après la tin août. Et le départ ne peut être pris qu'à la mi-juillet. Un mois trop tard. Personne ne sait encore que l'été 80 sera particulièrement mauvais, creusé de chapelets de dépressions.
    D'emblée, la radio fait merveille, grâce au réseau des radio-amateurs. Les communications bihebdomadaires soutiennent le rameur et confirment la terre dans la certitude que l'exploit est accessible.
    La mer est forte, immense pour ce petit canot de 5,60 mètres qui profite de la tempête pour gagner sur sa route. Réfugié à l'intérieur Gérard d'Aboville fait plus que survivre, il fait route le plus vite possible, demandant à la radio l'évolution probable de l'ouragan qui le frôle, rassurant, racontant ses chavirages et la longueur du temps.
    A l'arrivée, l'homme et le bateau semblent capables de repartir pour une seconde traversée. Après soixante-douze jours de mer, abasourdi par les proportions qu'a pris l'événement, ce solitaire qui n'aime pas l'eau oppose, à la gloire qui lui est offerte, humour et modestie. La France entière est sous le charme.
    L'Atlantique à bout de brasa obtenu le Prix du Livre d'Aventure vécue (Festival de La Plagne).

    Source :Le livre de poche

    Source : Arthaud
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