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Les Peintures au Musée d'Orsay

Les Peintures au Musée d'Orsay

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    Le XIXe siècle n'est-il pas, en peinture, celui que l'on croyait connaître le mieux en l'associant immédiatement aux noms de Monet, de Degas, de Gauguin, de Van Gogh, à l'impressionnisme ou au pointillisme ? En décembre 1986, le musée d'Orsay a ouvert ses portes, offrant soudain à l'étonnement des visiteurs un nombre déconcertant d'½uvres de peintres ignorés ou que l'on avait appris à déprécier pour leur académisme. Or, que propose l'auteur de cet ouvrage ? Non pas un guide du musée d'Orsay, ni un catalogue exhaustif des ½uvres, mais un parcours très complet à travers toute la peinture du XIXe siècle. Robert Rosenblum ne cherche pas à expliciter les grands courants en analysant les ½uvres, mais s'arrête devant celle qui retient son attention et laisse sa sensibilité, son sens de l'observation, son érudition alimenter sa réflexion autour de l'approche particulière à l'artiste. C'est ainsi que des thèmes se dégagent, ou plutôt des questionnements qui, au fil des textes, finissent par tisser la trame des grands problèmes caractéristiques du siècle dernier. Les Raboteurs de parquet de Caillebotte, comme les Glaneuses de Millet conduisent à évoquer le monde du travail au XIXe siècle ; l'Olympia de Manet suscite, par comparaison avec la Vénus de Cabanel ou le portrait de Madame Max de Boldini, une réflexion sur la place de la femme dans la société. A travers Les Romains de la décadence de Couture ou le Tépidarium de Chassériau, ou encore la Peste à Rome de Delaunay, on perçoit les doutes qui s'emparent des hommes du XIXe siècle quant aux valeurs de la civilisation ou aux dogmes religieux, leur inquiétude devant l'industrialisation, leur nostalgie d'un monde meilleur et leur fascination pour l'exotisme, de même que le poids d'une tradition avec laquelle ils sont aux prises. C'est dire combien ces interrogations sont encore pleinement d'actualité. La force des grands innovateurs n'en est pas amoindrie et le contexte dans lequel ils ont vécu s'en trouve diversifié et enrichi. L'un des grands mérites de cet ouvrage est peut-être, grâce au regard de Robert Rosenblum, de redonner aux peintres leur place dans l'histoire, dans la société et, en somme, de les rendre plus humains.

    Source : Editions de la Martinière
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