Pourquoi pas moi ? (Alice prête à tout)

Alice a douze ans, des idées arrêtées sur la façon d’envisager son avenir, un frère de 20 ans qui la charrie souvent, un père toujours attentif. Alice ne veut rien perdre de ses meilleurs souvenirs : touffe d’herbe, étiquette de vieux levi’s, etc. constituent de précieuses reliques quelle désire à tout prix fixer sur un panneau d’affichage. Facile. Faire le tri de ses trésors est plus difficile, voire même déchirant. Et puis, quand on a douze ans, il est indispensable de se faire percer les oreilles pour être comme les copines, pour appartenir à un clan (celui des boucles d’oreilles), bref, pour ne pas être exclue. Mais quand on a un caractère à l’emporte-pièce comme Alice, on peut être amenée à commettre certaines erreurs de jugement. Heureusement, papa veille au grain et l’adolescente repart sur de bons rails. En classe, on s’essaie à la séduction et on assiste au cours des « corps en mutation », ça en passionne plus d’une. Tout repère est bon à prendre : les histoires amoureuses du frère comme l’attachement du père à la prof d’anglais. Un caractère volontaire, ça n’empêche pas de passer par des périodes de questionnement. Alice apprendra que la solidarité entre frère et sœur, c’est important, que l’entraide s’applique aussi aux copains, et que parfois il faut dire « non ». Parler, agir selon ses désirs, c’est bien. Réfléchir, écouter, c’est bien aussi : ça permet d’apprendre par exemple qu’avant de s’inscrire au fan-club d’un groupe de rock, mieux vaut se renseigner sur le contenu de leurs textes. Des fois, il y a des surprises.

Source : Pocket