Passer aux informations produits
1 de 1

L'idole

L'idole

  • Livre Grand Format Grand Format
  • En français Français
Prix habituel 2,00 €
Prix habituel 6,04 € Prix promotionnel 2,00 €
Promo
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.
Expédition sous 24/48h | jour ouvré

Livraison à 2.49€ avec Mondial Relay. Gratuite dès 25 €

Paiement sécurisé
  • American Express
  • Apple Pay
  • Mastercard
  • PayPal
  • Visa

Un achat engagé

  • Soutenez une coopérative à but non lucratif
  • Livre collecté, stocké et traité en France
  • Participer à une économie circulaire
Afficher tous les détails
  • Résumé

    Au XVIe siècle, en Italie, une petite bourgeoise devenue grande dame déchaîne en sa faveur et contre elle les passions. Aux yeux de tous elle est l'idole au sens puritain qu'il avait à l'époque : un être humain illégitimement adoré comme un Dieu, en l'occurrence comme une déesse.
    L'Italie qui apparaît dans L'Idole est celle de Rome, où le massacre de la Saint-Barthélemy fut fêté officiellement par des feux de joie; de Florence où les Medici, par personnes interposées, utilisaient sans remords la dague et le poison, au besoin contre leurs proches; des grands seigneurs qui, faute de pécunes, ne trouvaient pas déshonorant de se faire bandits de grand chemin; de ce bon peuple, réputé si bon catholique, mais qui, dans les occasions, criait « Mort au pape! », s'armait contre lui et prenait des torches pour aller « enfumer le vieux renard dans son Vatican ».
    Adorant, ou tout aussi bien haïssant l'idole, les acteurs de ce drame en sont aussi les narrateurs. En laissant la parole à ces témoins peu objectifs, et parfois peu recommandables, l'auteur a introduit dans son récit une foule bigarrée où Monsignori, grands seigneurs, esclaves mauresques, truands, ambassadeurs, joailliers juifs et grandes dames se coudoient et parfois s'acoquinent : société paradoxale où une éthique austère, comportant, y compris sur terre, des sanctions terrifiantes - par exemple, le meurtre coutumier de la femme adultère - s'accommode, dans le quotidien, de moeurs qui ne surprennent plus personne, sauf un moraliste conséquent et un grand réformateur: le pape Sixte Quint.
    Si plus de vingt témoins parlent d'elle, l'idole, en revanche, se tait. Elle garde ainsi son mystère de femme trop aimée, qui n'était aucunement « fatale », mais dont le destin le devint. Et comment ne pas sentir aussi que ce silence est le symbole de sa condition en ce siècle - en ces siècles, devrait-on dire - de domination masculine? Un mari, un frère, un confesseur, un cardinal, deux papes et un baron-brigand ont décidé pour l'idole des voies de plus en plus resserrées où elle a cheminé, sans qu'elle ait jamais pu prendre en main sa propre vie.
    Avec compassion, mais aussi avec tendresse, l'auteur a dressé cette stèle sur la tombe de l'idole, si « exemplaire » à tant d'égards.

    Source : Le Livre de Poche
  • Caractéristiques