Ce n'était qu'un au revoir

...Hoffner lâcha enfin sa proie, et la malheureuse en profita pour tenter de fuir en hurlant comme une folle.
En un clin d'oeil, le soldat, enfin dégrisé, entrevit ce qui allait se passer. La fille allait s'élancer dans la rue où les combats avaient maintenant entièrement cessé. Un officier ne tarderait pas à apprendre ce qui lui était arrivé...
On ne badinait pas avec la discipline chez les paras, et Hans Hoffner, après un jugement sommaire, se retrouverait le dos au mur, face aux douze fusils d'un peloton d'exécution.
D'un bond, il rattrapa la fille au moment où elle s'engageait dans l'escalier. Dans sa main droite, il brandissait déjà son couteau de commando. La longue lame aiguë jeta un bref éclair...
CE N'ETAIT QU'UN AU
REVOIR...
La sanglante, mais aussi la poignante histoire de quatre ex-parachutistes du général Student incorporés, en qualité de simples fantassins, dans la Werhmacht.
De parfaites machines à tuer qui combattaient sans haine, mais aussi sans pitié. Quatre " salopards

Source : Gerfaut

Source : Gerfaut