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Encore heureux qu'on va vers l'été

Encore heureux qu'on va vers l'été

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  • Résumé

    Parce que la maîtresse de français, débutante, de cette Cinquième D' de banlieue, leur a rappelé la troisième fois qu'ils étaient des échecs, tous les enfants de la classe se lèvent. sortent de l'école, et s'en vont dans la campagne. Trois d'entre eux, Régina, Grâce et Jean-Marie, ne sont pas retrouvés. Ils n'ont pas décidé de s'enfuir. Ils se promènent. Tu te rends compte que si on continue par là on n'est pas près d'arriver à la maison ? dit Grâce. - Je n'y peux rien, c'est mes pieds, dit Régina. L'incident n'est pas local. Partout des enfants manquent à l'appel. On parle d'abord d'un ravisseur, dont des amis d'Anaïs ont donné un signalement : il a l'air d'un businessman. Mais il faut se rendre à l'évidence : c'est une épidémie. L'école buissonnière généralisée. Les enfants fuient de partout, l'école est une passoire. On en trouvera bientôt dans ses chaus-sures, dit la fermière qui donne un bout de pain à l'enfant de chœur Manuel, en rupture d'orphelinat. Les journaux titrent « Une hémorragie d'enfants », Une fois parti comme par distraction, en rêvant, écoutant le chant d un oiseau libre, on ne peut plus revenir, même il vaut mieux ne pas se retourner vers l'ancien monde. Ils sont mieux les enfants de Lot d'aujourd'hui. D'ailleurs Régina a vu un Ange, dans la cour de l'école, qui lui ordonnait de vivre. C'est le jeune pion Mann, qui donnera sa démission et prendra la route, avec l'espoir fou de a retrouver. « Seuls les cancres ont déserté », constate le Responsable de la Préparation à la Vie. Ces enfants pas doués, laisses pour compte de la sélection scolaire, une fois autonomes découvrent leur intelligence, et qu'ils sont doués au moins pour une chose : vivre. Régina. Grâce, le sublime David, et leur chien Mignon, Manuel et Jean-Marie qui ne parlent pas, les six Chevaliers Errants, les deux Maudites, les jumeaux miroirs, Pierre Jacques et le petit Paul qui ont saccagé leur école, les Amoureux et leur ange gardien Louise, Lucrèce qui est folle - les quelque vingt-cinq qui se promènent dans le livre vont vers la mer, sans se presser. Ils surgissent, chapardent ou maraudent leurs maigres nourritures, et disparaissent on ne sait où, comme s'ils habitaient un autre monde - et c'est un fait qu'il y a un autre monde : un monde du rêve, et complice des enfants. Le monde de la réalité patrouille les routes, garde les super-marchés. Ses citoyens responsables organisent des battues à l'enfant et parlent de petits plomb ans les fesses. L'épi-démie atteint tous les pays, leurs autorités mettent en place un « Plan Etourneaux ». Les villes de la réalité sont inter-dites aux enfants non accompagnés. L'ordinateur Toto est chargé des identifications. Mais l'autre monde s'insinue dans celui-ci. Les enfants ont des protections mystérieuses. Des portes s'ouvrent, des mains tendent du pain. Mann cherchant Régina marche sur les chemins piétonniers avec du pain sous le bras. Des parents mani-festent contre les mesures brutales. Et voilà que les génies mathématiques désertent à leur tour! Les errants, pendant ce temps-là, sont devenus d'une beauté surhumaine. Ou peut-être humaine. N'est-il pas déjà trop tard ?

    Source : Le Livre de Poche, LGF
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