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La fin du carnaval

La fin du carnaval

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  • Description

    Après Byron, Chateaubriand, Wagner et Thomas Mann, peut-on encore évoquer Venise ? Marcel Schneider n'a pas tant d'audace. Ce n'est pas la reine déchue de l'Adriatique, la mélancolique cité qui s'effrite et s'enfonce dans la lagune qu'il songe à ressusciter, mais celle du XVIIIe siècle dont le Carnaval durait six mois par an et dont la Piazza était le premier salon d'Europe. Certes, la Sérénissime était déjà en décadence, mais elle brillait encore de mille feux : ses courtisanes et ses tripots, ses excès et ses folies attiraient tous ceux qui voulaient se divertir, mais aussi sa passion pour la musique, pour l'opéra, ses peintres éblouissants qui éternisaient Veronese et Titien, ses patriciens et son menu peuple, tout concourait à faire d'elle un théâtre permanent, un vrai mirage. Arriva l'année 1797 et Bonaparte mit fin à la féerie.
    Marcel Schneider recrée l'atmosphère de Venise, son luxe insolent, sa théâtralité suprême, sa soif de plaisirs et l'acharnement qu'elle mit à refuser d'ouvrir les yeux sur ce qui se passait autour d'elle. Son aveuglement entêté causa sa perte. Mais avant la chute, quelle magnificence! Vivaldi, Marcello, Gozzi, l'impertinent Casanova, les Tiepolo et les voyageurs prestigieux, les Anglais qui faisaient le Grand Tour et Goethe à la recherche des temples romains et de Palladio. Bonaparte arrive et désormais les morts de Venise, dont les cadavres bouffis dérivent au fil des eaux, prennent la relève des vivants et montent la garde sur la splendeur passée. Le Carnaval est fini, Venise commence une autre vie dans la nostalgie et le souvenir.

    Source : Le Livre de Poche
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