Le bonheur fragile

Bonheur fragile... pourquoi « fragile »? N'est-ce pas le bonheur que d'être revenu vivant à Strasbourg après avoir subi l'hiver russe, les mitraillades, le camp de prisonniers? Combien d'Allemands ont envié cet Alsacien enrôlé de force dans leur armée qui peut retourner si vite dans, sa ville natale où l'attendent des parents affectueux et une femme aimante... Mais Paul Bachère est hanté par ses souvenirs de guerre et la sollicitude familiale l'étouffe. C'est avec irritation qu'il retrouve son père asthmatique, sa mère, l'imprimerie paternelle, Isabelle même, sa jeune femme.
Son père le voit imprimeur, lui veut être peintre. La mort de M. Bachère le délivre. Il partira pour Paris tenter sa chance. Là-bas la vie est dure au jeune couple. Patiente et tendre, Isabelle aide Paul à trouver son équilibre, à bâtir ce bonheur fragile que seule finira par étayer vraiment la venue du petit Nicolas.

Source : Le Livre de Poche, LGF