Le chef à l'étoile d'argent

Suivi de ses deux fidèles, Salem le Chaambi et Driss l'Ifora, le maréchal des logis Le Brazidec, de la Compagnie saharienne du Tidikelt, part en reconnaissance dans le Sud, aux confins de la Tripolitaine, où la guerre sainte vient d'être proclamée.
Mettant à profit le conflit qui ravage l'Europe en cette année 1915, les tribus entrent en dissidence les unes après les autres et le Sahara français se soulève peu à peu. A Fort-Flatters, sa base, Le Brazidec ronge son frein en attendant l'ordre de se lancer dans la bataille avec ses méharistes. C'est un authentique nomade sans goût pour la vie de garnison, malgré la présence au fort de Fatoum, la jeune Ifora qui a voulu l'épouser en dépit de la légende la destinant au Kel Harir, un des meneurs de la rébellion. Et c'est le Kei Harir que Le Brazidec - le Chef à l'étoile d'argent - va rencontrer à chaque escarmouche, à chaque combat, dans la longue marche à travers le désert pour reconquérir un bordj isolé ou lui porter secours, de Djanet à Fort Polignac, qui marquent les étapes de cette épopée saharienne dont Joseph Peyré rappelle ici la grandeur et les périls.

Source : Le Livre de Poche, LGF