Le paradis des célibataires

Ce recueil propose quatorze nouvelles, qui ont pour dénominateur commun de présenter des hommes aux destins peu ordinaires. Parmi celles-ci:
Cocorico : Le narrateur, souffrant de mélancolie, passe ses journées à observer la campagne qui l'entoure. Lors de ses promenades, il entend le chant exceptionnel d'un coq. II part à sa recherche, bien décidé à l'acquérir. Mais Trompette appartient à une pauvre famille, qui refuse de s'en séparer. Le jour où la famille Beneventano meurt, le coq pousse alors son dernier cri, un cri surnaturel et majestueux avant de mourir aux pieds du narrateur. Depuis, plus jamais il ne connut la dépression ou le cafard, car en toutes circonstances, à toutes heures, il chante.
Le Paradis des célibataires et Le Tartare des jeunes filles: Constitué comme un diptyque, sur le modèle de l'opposition des sexes, Le paradis des célibataires relate un dîner auquel a assisté le narrateur à Londres en compagnie d'hommes de loi célibataires. Dans Le tartare des jeunes filles, ce même homme, grainetier de profession en Nouvelle- Virginie, doit faire face au surcoût d'enveloppes que lui cause l'envoi de graines vers les états avoisinants. II part alors en expédition jusqu'à une mystérieuse fabrique de papier sise au coeur des montagnes; dans un mystérieux endroit nommé le Cachot du Diable.
L'Heureux échec: une histoire du fleuve Hudson. Le narrateur accompagne son oncle, inventeur d'un dispositif hydraulique pour assécher les terrains spongieux et les marais, sur une île afin de tester sa nouvelle création, à l'abri de toute convoitise.

Source : 10-18