L'enfance volée

"Ma très chère snow,
Il n'y a aucune façon d'atténuer la brutalité de cette révélation, aussi irais-je droit au but : Je ne suis pas ta mère... Le mardi 21 septembre 1963, je t'ai kidnappée dans un supermarché de New York... Je sais que ce sera pour toi un choc terrible et je ne peux te dire à quel point j'en suis désolée. J'espère cependant que tu ne me jugeras pas trop durement. Lorsque tu liras ces lignes, je serais morte. Je ne te demande pas de me pardonner. Il serait stupide de croire que c'est possible. Mais j'aimerais que tu essaies de comprendre... Avec tout mon amour, Anne Cooke".
Tout d'abord, Snow ne peut y croire. Sa mère, une voleuse d'enfant ? Impossible, et pourtant... Anne ne lui a-t-elle pas fait cet aveu avant de mourir ? Et puis, il y a cette lettre qu'elle a laissé. Tout s'écroule soudain autour de Snow, seule à présent, avec sa peur, ses doutes, sa fureur. Sa vie n'est plus qu'un mensonge, une énigme dont elle doit trouver la clé. Qui était cette mère à qui on l'a volée ? Et qui était cette femme qu'elle appelait maman, cette monstrueuse inconnue qu'elle ne peut, hélas, s'empêcher d'aimer ?

Source : Harlequin