Leonella, Les amours vénitiennes Tome I

Neuf enfants grandissaient au palais Solimani. Un seul y reste encore, la benjamine Leonella. Sa jeunesse l'empêche de fuir comme son frère et ses soeurs un père si despotique et cruel qu'ils l'ont surnommé le Tigre. Dans sa furie qu'attise l'abus de l'alcool, secondé par son âme damnée la servante Philomène, il a fait un enfer e cette demeure qui menace ruine mais qui est une des merveilles de Venise admirée par les touristes.
Les touristes! Le voilà, le moyen de s'évader que cherche Leonella. Pourquoi ne pas obtenir l'aide de cet Américain, le peintre Max Bianco, qui revient visiblement plus pour elle que pour la maison ? S'en faire aimer, l'épouser, vivre heureuse : dans l'innocence de ses quinze ans, dans son -ignorance de la vie, Leonella Solimani rêve.
La réalité l'éveille, celle d’une tempête qui engloutit le palazzo sous -les eaux de la lagune et l'oblige à suivre le Tigre à Chieri, près de Turin. Seuls moments de liberté ses leçons de chant chez la cantatrice Eleonora Grassi. Un banal contretemps, le car manqué pour avoir voulu voir les fêtes du Carnaval, modifie soudain le destin de, cette adolescente ardente et fière dont Rosy Chabbert entreprend de raconter l'existence dans une fresque romanesque qui commence par les deux tomes des Amours vénitiennes, dont le présent volume est le premier.

Source : Le Livre de Poche