Les pèlerins de Chiberta

Le bonheur du foyer ne s'exalte jamais mieux que dans ces belles réunions qui regroupent une famille longtemps dispersée. C'est le souci du vieux M. Quint, qui s'est chargé d'organiser un pareil rassemblement à l'époque des vacances. Venant de Philadelphie, de Milan et du Gabon, ses trois grands fils s'achemineront séparément par air, mer, rail ou route, pour le retrouver au jour prévu sur la côte basque, dans sa nouvelle maison de Chiberta.
Tout irait bien si, à la dernière minute, un léger contre- temps ne retenait M. Quint à Vittel, où il achève sa cure. Ses deux petits-enfants partent donc seuls pour Paris, afin d'y accueillir leurs parents à l'arrivée du train transatlantique. Daniel est un garçon sérieux, à qui l'on peut faire confiance, et qui prendra grand soin de son jeune frère Manou. Mais le beau plan de M. Quint continue à se détraquer : les parents ne sont pas au rendez-vous, Grand-Père a quitté brusquement Vittel pour voler au secours des voyageurs de Milan, et ... les trains ne marchent plus ! Voilà Daniel isolé en plein Paris, et responsable d'un bambin de six ans ! Comment les deux enfants se débrouilleront-ils pour faire le long voyage de Chiberta, avec quatre sous en poche, dans un pays paralysé par la grève ?
Tel est le sujet de ce roman, gai, animé, émouvant, dont les péripéties palpitantes illustrent un bel exemple de dévouement fraternel.

Source : G. P.

Source : G.P.

Source : G.P.

Source : G.P.