Mers-El-Kébir

Pour la plupart des Français, le nom de Mers el-Kébir évoque avant tout la tragédie du 3 juillet 1940 où le tonnerre des canons de la Royal Navy, l'alliée de la veille, frappa la rade et le fort de salves de 380 pour massacrer une flotte en cours de désarmement. Il leur rappelle aussi les conditions du débarquement allié de novembre 1942 en Afrique du Nord et, la paix revenue, les espoirs placés dans la construction d'une base antiatomique jusqu'à l'abandon de cette ultime parcelle de terre française sur la rive sud de la Méditerranée après les accords d'Evian.
Pour évoquer ces événements contemporains, le commandant Vulliez s'est placé dans une perspective historique, analysant avec rigueur les données géopolitiques permanentes qui prédestinent ce haut lieu de notre histoire à conserver demain le rôle stratégique capital qui a toujours été le sien depuis l'aube des Temps Modernes.

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